Radio entetante. Rauques ronflements. Roulis cliquetant. Baboushka levee tot, evidemment. Pourtant, je trouve le sommeil. Paysages interminables, plaines et boulots a perte de vue. Ouf, Krasnoiarsk apporte ses collines, ca et la deposees, saupoudrees d’isbas colorees. Sinon, du vert. Beaucoup de vert. Le temps semble immobile. Mais les journees passent vite. Surprenant, au fond. J’essaie de m’ennuyer. Rien n’y fait. Michel Strogoff veille. Et m’aide a veiller, lampe torche allumee. Comme l’impression d’arriver apres la bataille, la ou tout est fige. Les combats termines, les tatares oublies, l’immense rail deploye, l’infini maitrise, les goulags enterres. Frustrant? Certainement. Mais securisant finalement. Je me sens bien dans ce train.
Arret sur image #2
On août - 9 - 2009